Les régimes dissociés sont tous fondés sur la séparation des différentes catégories alimentaires, soit au cours d'une même journée, soit sur une semaine peut donc manger de tout, à la quantité voulue, à condition de ne pas mélanger certains aliments. Mais est-ce que ça marche? Profil Dissocié Principe Les régimes dissociés sont tous fondés sur la séparation des différentes catégories alimentaires, soit au cours d'une même journée (chaque repas correspond à une catégorie alimentaire particulière) ou soit sur une semaine (chaque jour est consacré à une famille d'aliments). On peut donc manger de tout, à la quantité voulue, à condition de ne pas mélanger certains aliments au cours d'un même repas ou d'une même journée Points forts Simple à suivre et rassasiant Perte de poids à court terme Points faibles Très déséquilibré voire dangereux Grosse contrainte sociale Comment ça marche? Le régime dissocié a été imaginé en 1911 aux États-Unis par William Hay, un médecin adepte des médecines naturelles.
Le régime dissocié est un régime particulièrement efficace sur le cours terme aussi bien pour perdre du poids que pour désintoxiquer le corps. Ce régime est à éviter sur le long terme, car il entraine une perte d'assimilation qui se traduira par des carences. Plusieurs associations alimentaires sont exclues du régime dissocié. Les combinaisons alimentaires au même repas les plus couramment interdites sont les protéines animales avec les glucides lents, ces derniers avec les fruits crus ou des aliments acides, deux protéines ensemble et des aliments gras avec des protéines. La digestion est facilité par le régime dissocié, le bol alimentaire est moins complexe. Les enzymes et molécules sécrétés sont plus ciblées pour l'aliment ou les aliments présents n'interagissent pas ensemble. La digestion est d'autant plus simple, que les protéines qui ont une digestion acide ne sont pas avec les glucides, qui nécessite une digestion alcaline. La dissociation alimentaire est surtout conseillée aux personnes en sur-alimentation.
Associez-leur un seul type de féculent à la fois. Ces « sucres lents » doivent être consommés avec parcimonie pour limiter le fameux coup de pompe d'après-repas. Là encore, il y a les féculents « forts » (le blé, dont le pain, les pâtes ou la semoule, le riz, le fonio, le millet, le quinoa, le sarrasin, l'amarante) et d'autres « faibles » (les courges, la patate douce, la pomme de terre, la châtaigne). La règle étant d'associer protéine forte et féculent faible, et inversement. En cas de digestion difficile, dissociez-les en les mangeant à deux repas différents. Évitez les grignoteurs d'énergie Surprise: café, thé, chocolat noir et boissons énergisantes sont plutôt énergivores! « Le coup de fouet ressenti correspond à l'énergie déployée par notre organisme pour dégrader une molécule toxique qu'ils ont en commun », explique Isabelle Ravanas. À écarter donc, surtout en fin de repas, afin de ne pas entraver la digestion. Attention aussi aux fruits à ce moment-là: en queue de digestion, ils fermentent à cause de leur haute teneur en sucres, ce qui entraîne ballonnements et acidités.