Poids Fonte De 20 Kg Pour Arrimage Au Sol

Elsa Et Johanna

Coyot Chant de la série Beyond the Shadows © Elsa & Johanna, Courtesy galerie La Forest Divonne Sur les photos, ce sont toujours elles, Elsa et Johanna, dont la rencontre remonte à 2014 à la School of Visual Arts de New York. Et même si leur première série s'intitule A couple of them (2015), cela n'en fait pas pour autant des autoportraits. C'est plus complexe que cela. De même, derrière l'apparente simplicité des saynètes, se cache un minutieux travail de mise en scène où chaque détail – vêtements, poses, lieux, etc. – est le résultat d'une longue réflexion. « Nous faisons des images comme on ferait un film », raconte Johanna; « Notre but est d'atteindre une certaine vérité », complète Elsa. Pour y parvenir, elles font plus qu'endosser un rôle d'actrice et camper des personnages qu'elles considèrent comme des « extensions d'elles-mêmes ». Leurs faux instantanés sont composés d'un savant mélange: un concentré de réel qu'elles observent attentivement et dont elles s'imprègnent, un zeste de leur vécu et de leur ressenti personnels mais aussi des influences qu'elles revendiquent volontiers, de Jeff Wall à René Magritte en passant par Diane Arbus.

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Réservé aux abonnés Publié le 11/09/2020 à 19:21, Mis à jour le 11/09/2020 à 20:00 Anatomie humaine, 1, 2020 et La mer, 2019, de Léonard Combier, by Lara Sedbon. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro DÉCRYPTAGE - La 22e édition de la foire Art Paris, qui se tient jusqu'au 13 septembre au Grand Palais, est l'occasion de dresser une liste des dix artistes français qui comptent. ● Elsa et Johanna, duo voyageur à la Galerie La Forest Divonne Sélectionnées par Gaël Charbau, directeur artistique du Palais de la découverte et de nombreux projets phares, ici pisteur de talents pour un parcours spécial «Scène française», Elsa et Johanna vous invitent en leur petit salon à la Galerie La Forest Divonne (Paris et Bruxelles). Ces deux jeunes artistes œuvrent ensemble dans un road-movie photographique, existentiel et rêveur, entre Jim Jarmush et Mad Men. Elles puisent leur inspiration dans les lieux (Calgary, Canada, par exemple) et les récits des habitants (2800 euros, le format 90 × 60 cm). ● Folie baroque de Bachelot-Caron à la School Gallery Le duo fusionnel - Marjolaine Caron fille du photoreporter Gilles Caron, et Louis Bachelot - s'est fait connaître par des photos de mises en scène de crime pour Détective.

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L'histoire de la photographie se joue et se déjoue souvent entre réalité et mensonge, document et artifice, dans une ambivalence permanente qui questionne et construit la relation que le photographe entretient avec son appareil. Si Cindy Sherman incarne les nombreux sujets de ses séries photographiques, elle se défend systématiquement de faire de la photographie un outil autobiographique: « Je me sens anonyme dans mon travail, dit-elle, quand je regarde les images, je ne me vois jamais moi. (…) Parfois, je disparais. » Cette disparition du « je » en faveur d'une série de portraits archétypaux et universels se retrouve dans l'œuvre de Johanna Benaïnous et Elsa Parra. Dans leur première série photographique A couple of them (2014-2015), qui comprend plus de 72 portraits et une vidéo, le spectateur croit se trouver face à une galerie de portraits bien avant de comprendre qu'il s'agit des mêmes modèles, les deux photographes, déclinés en une véritable typologie générationnelle. Au premier abord, leur travail semble révéler un kaléidoscope d'individualités, portraits capturés au long des villes et des contextes.

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De nombreuses images n'ont d'ailleurs jamais été montrées. Comme nous travaillons dans l'improvisation, également pour la performance, la mise-en-scène ou le film, nous nous laissons l'ouverture d'un cadre très libre, même quand on nous demande de réaliser des clips. Vous avez notamment collaboré à ceux de Blow, LenParrot et Schérazade… Nous réalisons ces vidéos comme nos séries de photos, c'est-à-dire qu'une idée et une esthétique nous inspirent, puis des couleurs nous viennent selon les musiques et aboutissent à des sensations et des personnages. Ensuite, nous trouvons un lieu, nous enfilons des costumes et nous nous laissons jouer. Puis, à cette partie très performative, s'ajoute le montage qui est aussi fort important. Une grande porosité demeure entre les photographies et les vidéos, qui s'inspirent les unes-les autres, mais ne disent jamais la même chose. En parallèle, nous avons travaillé avec le musicien Breno Viricimo pour votre dernière vidéo. Que ces groupes ou chanteurs vous contactent vous donne-t-il l'impression de vous inscrire dans un travail générationnel?

Les personnages photographiés nous regardent et, fixant l'objectif droit dans les yeux, assument leur statut de sujets: aux jeunes filles dans le métro se succèdent les garçons en tenue de chasseurs parcourant les bois et les lycéennes en vacances. Pourtant, au fil des images, ce répertoire d'histoires et d'identités se trouble. Deux mêmes visages reviennent encore: il s'agit de ceux des deux artistes, qui se transforment en des myriades de personnages. Si les portraits se suivent et ne se ressemblent pas, alternant personnages féminins, masculine, rieurs, boudeurs, blonds ou bruns, il s'agit toujours bien des mêmes figures qui viennent hanter le regardeur. Au-delà de l'exploit de la métamorphose et du jeu de caméléon, ce qui se trame dans leurs images est avant tout le portrait d'une jeunesse. Les photographes, en revêtant les vêtements de leurs personnages, dépassent le déguisement: elles incarnent leurs sujets, dans un travail de la durée qui touche à la performance théâtrale. Pendant des heures, parfois des jours, Johanna Benaïnous et Elsa Parra se mettent dans la peau de leurs personnages: elles ne posent plus, elles deviennent.

» Elles le mettent en place via des collaborations artistiques avec des femmes du monde entier qui grâce à leur travail deviennent autonomes. « Je suis féministe, pas femen. Je suis pour la reconnaissance de l'égalité homme – femme » nous dit Johanna. « On fait des sacs pour femmes mais économiquement, on aimerait aller plus loin. On souhaite boucler la boucle et que nos produits servent aussi bien aux productrices qu'aux consommatrices ». Leurs conseils aux entrepreneuses Elsa, la plus yogi des deux, explique l'importance de bien s'associer. « Nous sommes complices et complémentaires en plus d'être sœurs. Cette association est le fondement de Zoobeetle. Il serait impossible de tout faire seule ». Johanna, la traileuse passionnée continue en parlant de la prise de risques, quotidienne. Il faut être assez solide pour se relever, continuer et trouver constamment de la motivation, comme celle montrée par l'auteure Françoise Giroud dans un de ses livres préférés « Histoire d'une femme libre ».

Sun, 12 May 2024 02:24:19 +0000

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